En Bretagne, la Fondation présente le 2e volet de son éclairage régional

Après avoir présenté les visages de l’habitat indigne en Bretagne, en avril dernier, la Fondation s’attache à analyser les outils de lutte contre ce fléau au niveau de la puissance publique.

« Dans cette seconde partie, nous montrons l’inefficacité des dispositifs publics au niveau régional. Mais nous souhaitons aller plus loin, en proposant d’autres manières de faire, notamment en favorisant le repérage et l’accompagnement de proximité. C’est l’un des leviers qu’il nous semble important d’actionner aujourd’hui.

L’entrée sociale

À la Fondation, nous sommes convaincus qu’en ce qui concerne le repérage, le porte-à-porte avec les acteurs locaux (associations, Slime…) assure la captation des ménages mal logés et établit une relation de confiance. C’est cette relation qui permet ensuite, avec les élus, d’amener ces ménages vers les dispositifs d’aide. On travaille en Bretagne à une toute petite échelle, celle du sur-mesure, et nous faisons le pari d’une collaboration sur le long terme. Notre philosophie, c’est privilégier l’entrée sociale pour lutter efficacement contre l’habitat indigne.

 Cette seconde partie de notre éclairage régional s’inscrit dans cette perspective : nous souhaitons y mettre en avant les bonnes pratiques des élus en matière d’habitat indigne : comment sont-elles mises en œuvre ? À quel coût ?  On s’aperçoit que beaucoup de choses peuvent être mises en place à l’échelle locale et que cela ne coûte pas si cher. Et surtout, cela redonne espoir aux habitants les plus mal logés, celles et ceux qui sont victimes de l’habitat indigne. »

Stéphane Martin, directeur de l’agence de la Fondation en Bretagne.